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We, the co-chairs of Our Lady of Guadalupe Circle, on behalf of the Circle, encourage the Catholic community and all people in Canada to answer the call of Elders and Knowledge Carriers across the land to mark National Indigenous Peoples Day as a day of prayer for spiritual unity. Let us give thanks together for the graces of reconciliation that we have been experiencing. While there is a long way to go to build right relations on Turtle Island, we must not lose sight of what has transpired, especially since the penitential pilgrimage of Our Holy Father Pope Francis, that can lift our hope on high.

The visit of the Holy Father was of course a great gift, and it continues to bear fruit in the action of the local Church in union with Indigenous partners and through the commitments made by the Bishops of Canada in their pastoral letters to First Nations, Inuit and Metis Peoples of Canada and to the People of God broadly. These commitments have been concretized in many ways including the work that is being supported by the Indigenous Reconciliation Fund. We are grateful for what is being accomplished, the relationships that are being built, and the peace that is growing among us.

We can not lose sight of the great intergenerational grief we continue to carry collectively, each in our own way, and must not faulter in our search for a complete reconciliation based on truth. Our hearts are burdened as on May 27th of this year, we marked the third anniversary of the discovery by the Tk’emlups te Secwepemc band of what appear to be unmarked graves at the site of the Indian residential school that operated on its territory for 85 years.  As a Circle of Indigenous and non-Indigenous Catholics, we are guided by the seven grandfather teachings which remind us that Truth is not best pursued in isolation. Ancient wisdom challenges us to hold firm as well to Respect, Humility, Bravery, Honesty, Wisdom, and Love, so we may reach a truthful and Spirit-led understanding that supports healing and fosters renewed relationships.

We are faced not only, or even primarily, with a scientific or forensic task. Ours is a spiritual task where we look to each other to hold our pain and grief until it is transformed by our Creator. Knowledge Carriers and spiritual guides, drawing on Christian and Indigenous traditions, as well as those of other believers, have taught us that grief repressed or denied can reveal itself in physical, emotional, psychological and even spiritual harms. That same grief when shared, though never forgotten, can be healed and broaden the whole field of compassion. We pray for continued dialogue to mitigate the pain of facing our collective history and current reality, so that through the strength of our Father and Creator, we may all continue to be vulnerable and patient as healing replaces division among us.

All my relations,

Tom Dearhouse

Donna Geernaert, S.C.

DÉCLARATION DES COPRÉSIDENTS DU CNDG SUR LA JOURNÉE NATIONALE DES PEUPLES AUTOCHTONES
JUIN 2024

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Nous, les coprésidents du Cercle Notre-Dame-de-Guadalupe, au nom du Cercle, encourageons la communauté catholique et toute la population du Canada à répondre à l’appel lancé par les aînés et les gardiens et gardiennes du savoir de partout au pays, et à souligner la Journée nationale des peuples autochtones comme une journée de prière pour l’unité spirituelle. Exprimons ensemble notre reconnaissance pour les grâces de réconciliation que nous vivons. Même s’il reste beaucoup de chemin à faire pour établir de bonnes relations sur l’Île de la Tortue, nous ne devons pas perdre de vue ce qui est ressorti, surtout depuis le pèlerinage pénitentiel de notre Saint-Père le pape François, qui peut nous donner de grands espoirs.

La visite du Saint-Père a évidemment été un grand cadeau, et elle continue de porter fruit dans l’action de l’Église locale en union avec les partenaires autochtones et grâce aux engagements pris par les évêques du Canada dans leurs lettres pastorales aux Premières Nations, aux Inuits, aux Métis, et au Peuple de Dieu en général. Ces engagements ont été concrétisés de plusieurs manières, notamment par le travail soutenu par le Fonds de réconciliation avec les Autochtones. Nous sommes reconnaissants pour ce qui est accompli, les relations qui s‘établissent et la paix qui grandit entre nous.

Nous ne devons pas perdre de vue la grande douleur intergénérationnelle que nous continuons d’éprouver collectivement, chacun et chacune à notre façon, et nous ne devons pas faillir dans notre recherche d’une réconciliation complète fondée sur la vérité. Nos cœurs sont très lourds puisque le 27 mai de cette année, nous avons souligné le troisième anniversaire de la découverte par la bande des Tk’emlups te Secwepemc de ce qui semble être des tombes anonymes sur le site du pensionnat indien qui a fonctionné sur son territoire pendant 85 ans. En tant que cercle de catholiques autochtones et non autochtones, nous sommes guidés par les sept enseignements ancestraux qui nous rappellent que l’isolement n’est pas le meilleur moyen de rechercher la Vérité. La sagesse ancienne nous enjoint aussi de tenir ferme au Respect, à l’Humilité, à la Bravoure, à l’Honnêteté, à la Sagesse et à l’Amour pour que nous puissions parvenir à une compréhension véridique et animée par l’Esprit, qui soutient la guérison et favorise des relations renouvelées.

Nous ne sommes pas confrontés uniquement, ni même principalement, à une tâche scientifique ou médico-légale. Notre tâche est spirituelle et nous nous tournons les uns vers les autres pour vivre notre douleur et notre chagrin jusqu’à ce qu’ils soient transformés par notre Créateur. Les gardiens et gardiennes du savoir ainsi que les guides spirituels, s’appuyant sur les traditions chrétiennes et autochtones, ainsi que sur celles d’autres confessions, nous ont enseigné que le chagrin réprimé ou nié peut se révéler par des préjudices physiques, émotionnels, psychologiques et même spirituels. Ce même chagrin, lorsqu’il est partagé, quoique jamais oublié, peut être guéri et élargir le terrain de la compassion. Nous prions pour un dialogue continu afin d’atténuer la douleur liée à notre histoire collective et à la réalité actuelle, pour que, grâce à la force de notre Père et Créateur, nous puissions tous et toutes continuer d’être vulnérables et patients alors que la guérison remplace la division entre nous.

Tous unis,

Tom Dearhouse

Donna Geernaert, S.C.